Paroles, musique et voix: Jullian Champenois

Montage et image: Marine Bret (merci à toi)

Je sens bien que la force de mes rêves n’est plus la même, je sens bien que le goût des soirées qui s’enchaînent est le même et que quoi qu’on devienne, et pour qu’on y parvienne, c’est à nous de choisir que nos pas nous y emmènent. Tu as pris de l’avance, tu as pris du retard, tu as pris du plaisir, tu as pris la fuite, tu as pris ton temps, tu as pris ton sac, tu as pris la route, et qu’est-ce t’en gardes ?

Et qu’est-ce que tu regardes comme ça ? C’est ma vie ou celle que tu as ? Est-ce au-dedans, ou en dehors de toi ? Tes démons ou ceux qui planent au-dessus de moi ?

Derrière, je vois l’ivresse à perte de vue, des amours éphémères, des souvenirs devenus, des soirées de lumières où tout recommençait, quand au bout de nous-mêmes la tendresse dansait Des milliers de destins en suspens dans le vent, un horizon d’idées faisait briller le temps Quand ta main sur mes tempes tu apaisais la foudre qui aujourd’hui me traverse et pourrait me dissoudre

Refrain

Aujourd’hui que mes lèvres s’offrent tour à tour au contenu d’un verre, aux contours d’une bouche. Quand le premier m’enlève la mémoire du second, le second se dissipe dès les premiers rayons La seule chose qui persiste dans l’inconstance c’est l’inconnu qu’on sonde vers lequel on s’élance, c’est l’existence qu’on offre pendant quelques secondes à travers un regard, à travers un silence…